Comprendre ce qui se joue dans « je me laisse envahir » et ouvrir la porte de la transformation intérieure. La méditation de pleine conscience peut t’aider dans cette démarche. Télécharge ce livret en CADEAU pour t’aider : https://bit.ly/2OEhktn
par Anne du Plaisir d'Être Soi
Coucou, c’est Anne du Plaisir d’être soi qui t’accompagne sur ton chemin d’évolution vers la confiance et l’estime de toi.
Aujourd’hui j’aborderai le thème suivant : « Comment ne pas se laisser envahir ? »
C’est une question qui m’a été posée la semaine dernière à laquelle j’ai plaisir à répondre, parce qu’effectivement il y a différents points qui sont en action sur « Je me laisse envahir ».
Pourquoi se sent-on envahi ?
1. La perméabilité
Cela vient quelque part d’une posture intérieure de non-étanchéité, c’est-à-dire qu’on n’est pas étanche, on se rend complètement perméable aux gens, à l’extérieur, aux expériences de vie, aux émotions des autres également, aux jugements et aux actes.
Ce souci d’étanchéité vient d’une part de « Je me laisse envahir et je laisse l’autre m’envahir », c’est-à-dire que j’accepte, à l’intérieur de moi, que l’énergie de l’autre « pénètre » à l’intérieur de la mienne. Donc là déjà, il y a une posture intérieure que tu peux développer : une étanchéité psychologique à l’intérieur de toi-même sur laquelle tu peux évoluer et sur laquelle tu peux déjà travailler.
2. Le syndrome du sauveur
Parfois, cela peut venir aussi du fait qu’on a envie de sauver l’autre. Là effectivement, on est plus sur ce qu’on appelle un bénéfice secondaire, c’est-à-dire que l’on va retirer, finalement, quelque chose de ce « sauvetage ». Dans cette configuration, il arrive qu’on « prenne » le sac à dos de l’autre. On fait donc une copie du sac à dos de la personne pour lui enlever du poids ou faire en sorte qu’elle vive mieux son expérience de vie, ce qui est complètement une idée fausse.
C’est une mécanique qui est vouée à l’échec. On n’enlève pas le sac à dos de quelqu’un, on fait seulement un copier-coller qui ne sert quasiment à rien, à part se plomber soi-même. Ce n’est pas du tout aidant pour la personne parce que si elle est dans cette expérience de vie, c’est qu’elle doit la vivre, qu’elle a des choses à expérimenter là-dedans et des ressources à déclencher dans cette expérience de vie. Vouloir copier comme ça son sac à dos ne va rien changer pour elle.
Dans cette posture du sauveur, tu peux vraiment te sentir envahi par l’autre parce que tu es dans cette posture intérieure du sauveur qui a envie d’aider l’autre. Quelque part, tu cherches à créer un lien avec l’autre.
3. Le bénéfice secondaire
Donc je t’invite à t’intérioriser et à t’interroger aussi sur la notion de bénéfice secondaire. J’en ai déjà parlé un peu avant, c’est se demander :
- Qu’est-ce que je retire de cette situation ?
- Est-ce mon ego n’en retire pas quelque chose qui fait que j’engendre ce genre d’expérience ?
Comme je le dis souvent, quand tu perçois quelque chose de répétitif dans ta vie, c’est que ça cette expérience te parle de toi. Alors à ce moment-là, il convient de t’interroger sur toi-même, identifier la posture que tu prends dans cette relation ou cette expérience de vie, et ce que tu as à comprendre sur ce qu’il se passe à l’intérieur de nous, sur quoi ça te renvoie.
Cette notion de bénéfice secondaire est super importante dans le sens où elle peut mettre en évidence un manque de confiance en soi. Et ainsi au travers du regard de l’autre, on va acquérir quelque chose qui nous fait du bien ; on a plus de confiance.
Ce sont donc des mécaniques qu’il est bon de mettre à jour parce que quand elles sont jouées inconsciemment, on a l’impression de se faire avoir alors que c’est nous qui posons le système. Et justement dans le fait de se laisser envahir par l’autre, on peut avoir cette dynamique de lien avec l’autre et de bénéfice secondaire qui est en place.
4. Une blessure restée ouverte
Observe aussi sur quel bouton l’autre appuie.
Quand on se sent envahi par l’autre, il y a en général de fortes émotions qui arrivent à l’intérieur de nous et là aussi, ça peut être très intéressant de s’interroger justement sur quel bouton l’autre est en train d’appuyer à l’intérieur de moi.
Qu’est-ce qui réagit à l’intérieur de moi ?
Ça peut être une expérience de vie qu’on rejoue, ça peut être aussi du domaine des valeurs, de l’éthique, c’est-à-dire que l’autre en face incarne un modèle de valeurs ou d’éthique qui est très différent du nôtre et en fait, on n’avale pas la pilule.
Ça peut être une expérience de vie ou une blessure, une blessure de l’enfant qui se rejoue et du coup la personne en face de nous qui n’est finalement qu’un protagoniste dans le film de notre vie, qui incarne une fréquence, un caractère ou une posture qui vient ricocher à l’intérieur de nous sur des blessures qu’on a à guérir.
Comment se sortir de la sensation d'envahissement ?
Encore une fois c’est en allant à la rencontre de soi-même et de ce qui résonne en soi, ce qu’il se passe à l’intérieur de soi.
Est ce qu’il y a une blessure qui fait que j’entre en réaction avec l’autre parce que c’est à l’intérieur de moi que ça se passe et que ça peut ricocher dans mon passé, dans des expériences de vie que j’ai pu vivre adulte ou enfant ?
L’autre en fait n’est qu’un témoin sur ton tableau de bord.
L’objectif, c’est d’aller voir à l’intérieur de toi ce qu’il se passe et ressentir comment tu peux transcender ça. Et justement, pour pouvoir transcender et y voir plus clair avec ce qui se passe quand on se laisse envahir par l’autre, il y a plusieurs points sur lesquels tu peux agir.
1. Renforcer son énergie vitale
Si on se laisse envahir comme je le disais, c’est qu’il y a un manque d’étanchéité.
En gros, on est un panier percé ; je ne parle pas d’un panier percé de sous ! Mais en fait, on n’est pas étanche. Je tiens à préciser qu’étanche ne veut pas dire imperméable ou que tu n’es plus connecté au monde et à ton univers. Ça veut juste dire que je ne me laisse pas atteindre par l’énergie de l’autre, surtout si je la perçois comme nocive, plombante ou négative.
Pour renforcer son énergie vitale, il y a la méditation et le yoga qui vont t’aider à augmenter ton énergie vitale. Ça peut passer par l’alimentation aussi, par le travail sur des pensées positives.
Certaines postures de yoga vont vraiment t’aider dans l’affirmation et dans la confiance en toi.
Tout ça va t’aider.
Ce sont vraiment quatre piliers : méditation, yoga, alimentation et pensées positives. Tu peux aussi faire un travail pour augmenter ta confiance en toi avec des exercices posturaux, des exercices d’affirmation.
Et bien sûr un accompagnement, un coaching où il y aura certainement en fonction du coach que tu vas avoir, des exercices appropriés pour aller vers plus de confiance.
2. Ouvrir sa parole, communiquer, dialoguer
Ouvrir ta parole et dialoguer avec l’autre personne.
Attention, on ne dialogue pas en pointant du doigt. On utilise plutôt des phrases qui commencent par « Je » dans lesquelles il y a les termes « pour moi ». C’est-à-dire « Pour moi, quand tu fais ça, je me sens agressé, ou je me sens impacté, ou je n’arrive pas à bien vivre le fait que tu réagisses comme ceci ou comme cela. Je le prends de telle manière ». Cela te donne quelques idées sur la façon de tourner les phrases.
Parce que quand on ne pointe pas l’autre du doigt, on est conscient que c’est quelque chose qui se joue à l’intérieur de nous et que l’autre finalement n’est qu’un voyant sur le tableau de bord. Et à partir de là, on ajuste et on s’exprime en son nom propre.
On récapitule : comment ne pas laisser se laisser envahir ?
Le fait de se laisser envahir vient d’un souci d’étanchéité à l’intérieur de soi, d’une posture intérieure où on laisse l’autre nous impacter (d’où le travail sur la confiance en soi).
On s’observe dans le bénéfice secondaire : qu’est-ce l’ego peut tirer de cette situation, pourquoi elle est générée ?
On se rencontre aussi dans les blessures, peut-être des expériences de vie qui te rappellent ce que tu vis actuellement avec la personne par laquelle tu te sens envahi.
Il s’agit vraiment d’aller chercher à l’intérieur ce qu’il se passe pour toi et travailler sur la confiance, sur l’augmentation de l’énergie vitale et sur le fait d’ouvrir ta parole et de dialoguer avec l’autre pour ouvrir cet espace de « ça ne me convient pas, qu’est-ce qu’on peut faire ? »
Un grand merci pour cet article très complet qui m’a permis au fil de ma lecture, de prendre des notes sur les zones d’inconfort où ça résonne en moi. Je me réjouie d’aller de plus en plus profond à la rencontre de moi-même et de gagner en souveraineté dans mon espace vital pour un meilleur contact au Monde, aux autres.. Merci pour votre aide sur ce chemin.
Merci pour ton commentaire et avec grand plaisir !
Bonjour ,
Merci pour votre vidéo ! Il me semble que quand j’étais petite ,j’avais un intérêt certain à me laisser envahir par les émotions négatives des membres de ma famille .En me laissant « contaminer » , je comprenais les besoins émotionnels des personnes dont je dépendais et je pouvais ainsi y répondre et contrôler mon entourage .Il fallait éviter l’abandon , le rejet , la culpabilité qui auraient pu me frapper si j’avais ignoré les besoins de mon entourage . Si ma survie et l’amour n’étaient pas en jeu ,je ne me serais pas laisser envahir par la tristesse et encore moins par la colère .A défaut d’avoir eu des parents centrés sur mes besoins , c’est moi qui me suis centrée sur les leurs .C’est les vases communicants .Le problème ,c’est qu’ à l’âge adulte ,je me retrouve avec des besoins de sécurité , de liberté , d’insouciance, de solitude plus importants que ceux qui n’ont pas vécu dans l’abus émotionnel. Je suis envahie par la peur d’être envahie par les besoins des autres
Coucou et merci pour ton partage. Effectivement ce sont des mécanismes qui s’inscrivent principalement quand nous sommes jeunes. Tes besoins sont-ils vraiment problématiques ? Accèdes-tu à cette liberté et cette sécurité ? Bises